Mon parcours dans l’éducation a commencé loin de la France.
D’abord au Qatar, où j’ai découvert l’univers de la petite enfance en crèche bilingue. Puis en Suède, où j’ai travaillé comme assistante maternelle pour l’ambassade des États-Unis, en m’occupant d’enfants dans un cadre familial et éducatif.
De retour en Tunisie, j’ai enseigné l’anglais dans une école primaire, avant de rejoindre l’École Montessori Internationale de Tunis. Là, j’ai pu expérimenter la force du matériel concret et de l’autonomie des enfants. Mais c’est à l’École Canadienne de Tunis, école internationale certifiée IB (International Baccalaureate), que tout a pris sens.
Pendant six années, dont deux comme cheffe du département d’anglais, j’ai vécu une expérience profondément transformatrice. J’y ai découvert ce qu’était vraiment apprendre à apprendre :
L’importance de l’articulation verticale et horizontale des programmes, pour donner une cohérence aux apprentissages de la maternelle au primaire.
La richesse des concepts clés, qui permettent à des enfants de comprendre des idées complexes avec des mots simples.
La force des profils de l’apprenant IB, qui encouragent curiosité, empathie, esprit critique et responsabilité.
La puissance des approches de l’apprentissage (collaboration, recherche, réflexion, communication, autonomie).
L’efficacité des différentes formes d’évaluation, de la formative à la sommative, pour guider et valoriser les progrès.
Le rôle de la littératie visuelle pour développer la pensée critique dès le plus jeune âge.
L’importance de relier les apprentissages aux compétences du XXIᵉ siècle et à une vision de l’apprentissage tout au long de la vie.
Cette pédagogie m’a offert un cadre clair et exigeant, mais aussi une liberté incroyable : celle de voir mes élèves agir, chercher, réfléchir, coopérer, s’exprimer. Ce fut la plus belle et la plus enrichissante expérience de ma carrière, celle qui a donné un sens profond à ma vocation.
Mais c’est en France, dans un contexte très différent, que j’ai mesuré la force de cette pédagogie.
En 2024-2025, j’ai enseigné en CM2 dans une école catholique privée de l’Académie de Versailles. Le cadre était classique, exigeant, parfois figé par les habitudes. Pourtant, j’ai choisi d’oser : j’ai mis en place les stratégies d’“apprendre à apprendre”, j’ai donné aux élèves l’occasion de questionner, de débattre, de coopérer.
Peu à peu, quelque chose a changé. Les enfants ne “subissaient” plus leurs cours, ils se les appropriaient.
Nous avons mené un grand projet d’exposition : le Marché des savoirs. Chaque groupe a choisi un sujet, exploré des concepts clés, relié ses recherches aux Objectifs de Développement Durable. Le jour de l’exposition, devant toute la communauté scolaire, les élèves présentaient leurs projets avec une fierté que je n’oublierai jamais.
Et surtout, il y a eu leurs mots :
Julien m’a dit : « Avant, je travaillais comme un robot. Maintenant, je comprends ce que je fais. »
Farah m’a écrit : « Merci de nous avoir aidés à grandir. »
Sarah a ajouté : « Vous avez fait bien plus qu’enseigner, vous avez illuminé notre chemin avec votre passion. Nous avons grandi en savoir, mais aussi avec le cœur. »
Ces témoignages ont été ma plus belle récompense. Ils m’ont prouvé qu’une pédagogie active et bienveillante pouvait transformer l’expérience scolaire, même dans un cadre traditionnel.
C’est à ce moment précis qu’est né EduConseil Plus : pour diffuser cette culture de l’enquête, aider les élèves à devenir acteurs de leurs savoirs, et accompagner enseignants et organisations vers une éducation qui conjugue exigence, créativité et humanité.
Parce que j’ai vu des enfants baisser les yeux, persuadés qu’ils n’avaient rien d’intéressant à dire… jusqu’au jour où on leur a donné la parole, et qu’ils se sont révélés curieux, créatifs, fiers de leurs découvertes.
Parce que j’ai rencontré des adolescents en quête de repères, qui avaient besoin d’espaces pour débattre, réfléchir, coopérer, et qui se sont transformés dès qu’on leur a tendu ces espaces.
Parce que nos aînés portent en eux une mémoire et une expérience précieuses, mais trop rarement sollicitées, alors qu’il suffit d’un atelier, d’une rencontre, pour que leurs récits éclairent la jeunesse.
Et parce que trop d’adultes cherchent aujourd’hui comment retisser du lien, entre générations, entre cultures, entre façons d’apprendre et de vivre ensemble.
C’est pour toutes ces raisons qu’EduConseil Plus existe : pour redonner confiance, recréer du dialogue et bâtir une éducation qui fait grandir à tout âge et ensemble.
Des cartes ludiques pour travailler la communication, la créativité, la pensée critique et l’esprit d’équipe — de manière simple, concrète et adaptée à chaque âge.
Des ateliers clés en main pour les écoles, centres sociaux, maisons de retraite, associations :
on y apprend à mieux s’exprimer, réfléchir ensemble, imaginer, transmettre, et créer du lien… en jouant.
Une intervenante passionnée et expérimentée, pour accompagner vos élèves, vos équipes ou vos résidents avec une pédagogie vivante, joyeuse et vraiment utile.
Redonner confiance à cet élève qui n’osait plus lever la main… et qui découvre qu’il a, lui aussi, des choses à partager.
Aider chacun à trouver sa place : l’enfant qui s’exprime, l’adolescent qui réfléchit, l’adulte qui accompagne, l’aîné qui transmet.
Créer des ponts entre les générations, pour que l’expérience des uns éclaire la curiosité des autres.
Remettre du sens dans ce que nous faisons, pour que chaque activité, chaque rencontre, devienne une occasion de grandir ensemble.
Et faire tout cela dans la joie, à travers le jeu, la coopération et le plaisir d’apprendre.